Critique: Azur Lane: Crosswave

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Azur Lane a connu une ascension assez rapide vers les échelons supérieurs du jeu Gacha. Une fois, il a été tourné en dérision comme un "clone" chinois de la collection Kantai exclusive au Japon. Maintenant, moins d'un an après sa sortie officielle en anglais, Azur Lane est sans doute plus grand que le jeu qu'il est accusé d'avoir volé. L'apprenant est maintenant le maître – de l'adaptation des navires de guerre redoutables du 20ème siècle au facteur de forme populaire "sexy anime lesbian".

Avec des téléphones et des tablettes à son actif, les filles du navire d'Azur Lane ont tourné leurs viseurs vers un nouvel horizon: les eaux agitées du jeu sur PC et sur console. Leur première incursion se présente sous la forme d'Azur Lane: Crosswave.

Azur Lane: Crosswave (PS4 (révisé), PC)
Développeur: Compile Heart, Idea Factory, Felistella
Éditeur: Idea Factory International
Sortie: 14 février 2020
PDSF: 49,99 $

Azur Lane: Crosswave appartient à une tradition de l'industrie du jeu: prendre une IP populaire et l'adapter à un jeu d'action 3D d'une certaine sorte, un peu comme ce qui a été fait pour Hyrule Warriors ou Girls und Panzer: Dream Tank Match. Dans le jeu mobile de base, Azur Lane, les batailles sont menées via une grille stratégique au tour par tour. Les rencontres de combat réelles se font via des rencontres en écran de défilement style shoot'em up 2D. Les joueurs manoeuvrent leurs personnages à travers des schémas de tir ennemis et détruisent des hordes de sprites ennemis.

Crosswave choisit d'abandonner les aspects de stratégie au tour par tour pour quelque chose de plus semblable à un roman visuel qui a un système de bataille. Les joueurs sélectionnent les rencontres de combat sur une carte du monde, puis contrôlent un groupe de trois "Kansen" – le terme en jeu pour les personnages de fille de navire – sur un champ 3D, tirant leurs armes dans toutes les directions sur les ennemis venant de tous les côtés. Les ennemis vont des navires ennemis de taille normale aux avions de chasse volants aux autres Kansen eux-mêmes, et ils établissent des schémas de tir qui doivent être évités. Chaque personnage a une classe qui correspond à un type de coque de navire de guerre. Le cuirassé Kansen comme Suruga se déplace plus lentement, mais emporte de puissants canons qui infligent des dégâts majeurs aux cibles blindées et aux autres Kansen. Le destroyer Kansen comme Shimakaze et Laffey est rapide et peut esquiver les tirs entrants, mais ils sont fragiles, et leurs fusils à pois sont surtout bons pour envoyer des avions, les obligeant à s'appuyer sur des volées de torpilles à mouvement lent pour dégager le champ. Le porte-avions Kansen comme Saratoga peut lancer ses propres avions pour détruire d'autres avions et bombarder les ennemis de surface. Chaque Kansen possède un ensemble unique de compétences pour faire des choses comme augmenter leur puissance de dégâts ou leur vitesse de rechargement.

Entre les batailles, les joueurs peuvent changer et améliorer leur équipement et améliorer les compétences de leur Kansen, ainsi que débloquer de nouveaux personnages jouables. Grâce à son utilisation, Kansen peut également augmenter son affection pour le joueur, ce qui lui permet d'être lié à un "serment" – lire: marié, avec un anneau – pour des bonus de statistiques supplémentaires. Un mode photo pratique permet aux joueurs de capturer le moment heureux pour la postérité et / ou l'influence des médias sociaux.

Les batailles peuvent devenir mouvementées et même passionnantes, en particulier lorsque beaucoup de tirs sont à l'écran, ou lors des missions "EX" les plus difficiles, mais elles se sentent toujours courtes et restrictives. L'espace jouable sur chaque carte de bataille est minuscule, entouré de frontières invisibles, et chaque bataille est extrêmement courte, empêchant les joueurs d'entrer dans cet état de flux que l'on éprouve lors de la lecture de shmups. C'est une situation où Azur Lane: les tentatives de Crosswave pour répliquer la structure de la version mobile ont échoué. Les batailles courtes sont bonnes pour un jeu mobile conçu pour être joué de manière répétitive et par petites touches, mais sur une console domestique ou un titre PC, cela permet une stimulation staccato désengagée, où les joueurs peuvent passer vingt minutes dans diverses scènes de conversation, uniquement pour charger dans une bataille de 30 secondes. De plus, les batailles ne dégénèrent pas vraiment en termes de défi, pour la plupart. Une difficulté accrue fonctionne simplement comme une porte basée sur les progrès d'un joueur dans l'amélioration de l'équipement et des niveaux. Presque toutes les missions se déroulent de la même manière, et avec si peu de temps pour combattre des Kansen individuels – ennemis et alliés – se sentent presque identiques à jouer ou à combattre.

Azur Lane: Crosswave n'est pas une expérience de combat sans particularité, mais c'est un service de fans bien réalisé pour les fans d'Azur Lane, qui, dans l'ensemble, pourrait être la chose la plus importante.

Le récit n'est pas particulièrement complexe: le monde d'Azur Lane compte quatre nations concurrentes: The Eagle Union, Iron Blood, Royal Navy et Sakura Empire, toutes inspirées d'un belligérant de la Seconde Guerre mondiale. Les nations entretiennent entre elles une tension pacifique mais amicale, face à la menace d'une mystérieuse cinquième faction: les Sirènes. Les Kansen, des femmes androïdes brandissant des armes spéciales et canalisant les esprits des navires de guerre historiques, sont la clé de leurs défenses. Lorsqu'une bataille avec les sirènes laisse un certain nombre de cubes incandescents défiant la physique éparpillés sur le territoire de l'empire Sakura, les nations appellent ensemble une "opération conjointe" pour collecter et rechercher les nouvelles ressources mystérieuses.

C'est une excuse assez mince pour rassembler une tonne de personnages et interagir, et il fait le travail: Azur Lane: Crosswave comprend 29 Kansen jouables des quatre factions, avec 35 autres unités de "soutien" sélectionnables au combat, et d'autres encore prévues pour l'ajout via un module complémentaire téléchargeable. Bien sûr, étant donné que la liste de Kansen d'Azur Lane est plus de quatre cents forte à ce stade, un bon nombre de filles ne sont pas incluses. De plus, l'accent narratif sur les personnages de l'Empire Sakura, dirigé par Suruga et Shimakaze, se traduit par une liste quelque peu déséquilibrée en leur faveur, le Kansen of the Iron Blood basé en Allemagne obtenant trois dérisoires personnages jouables au lancement (Prinz Eugen, Z23, et Bismarck). Cela dit, de nombreux favoris des fans, comme Eagle Union's Enterprise, le Royal Navy's Hood, et bien d'autres apparaissent dans le jeu. Mieux encore, tous les Kansen inclus ont un jeu de voix complet et les tenues dont ils débordent pratiquement sont rendues en haute résolution. C'est un jeu agréable à regarder, à condition de ne pas tenir compte du fait que les sensibilités de conception de personnage d'Azur Lane ont toujours eu tendance à être "incroyablement excitées".

L'écriture se manifeste également, ajoutant de nombreuses opportunités pour que la personnalité de chaque personnage se reflète à travers une multitude de scènes de conversation et d'événements. Les sujets vont des discussions sur l'intrigue principale et des indices énigmatiques sur les aspects les plus sombres de la construction du monde d'Azur Lane à la simple prise de vue sur les bonbons. Les joueurs qui aiment explorer la "dynamique d'expédition" de fanfiction trouveront beaucoup de fourrage, car plusieurs paires de personnages avec une longue histoire dans le jeu principal trouvent le temps d'avoir du cœur à cœur et de travailler leurs bœufs.

J'ai mentionné plus tôt qu'Azur Lane: Crosswave était comme les autres jeux d'anime sous licence, mais peut-être que le jeu qui ressemble le plus à ce spectre diversifié est une entrée de la franchise Neptunia. L'accent mis sur les personnages qui interagissent simplement, et pondérant le contenu en faveur de cela, même au détriment du gameplay régulier et de la cohésion narrative, frappera un accord familier si vous êtes un Nep-Nepper expérimenté. En fait, que Neptune elle-même est jouable dans le jeu via un module complémentaire gratuit, et les filles de Neptunia ont récemment été ajoutées au jeu mobile de base l'année dernière.

En fin de compte, c'est le véritable attrait d'Azur Lane: Crosswave, plutôt que son gameplay, qui est plus une formalité. En tant que tel, votre réaction dépendra probablement de votre réceptivité à Azur Lane lui-même. Les fans existants et les amateurs ouverts d'esprit de jolies filles anime vont trouver beaucoup à plonger, mais tout le monde est probablement mieux de prendre un congé à terre.

(Cette critique est basée sur une version commerciale du jeu fournie par l'éditeur.)

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