Les serveurs Battleborn seront fermés définitivement le 25 janvier

Le titre mixte fait face à son Waterloo

La version multijoueur de Gearbox, Battleborn, sera mise hors ligne plus tard ce mois-ci. La sortie imaginative mais malheureusement infructueuse fermera ses serveurs le 25 janvier, rendant le jeu totalement injouable, même en mode solo.

Lancé en mai 2016 sur PS4, PC et Xbox One, Battleborn offrait aux joueurs une sélection de modes multijoueurs en équipe, comprenant une liste d’archétypes de héros superbes et créatifs. Alors que Battleborn offrait une expérience très différente de celle d’Overwatch de Blizzard – sorti quelques semaines plus tard – ce dernier titre a complètement éclipsé et dominé l’effort de Gearbox, tuant essentiellement Battleborn dès le départ. Battleborn passerait à un format gratuit en 2017, mais à ce stade, l’iceberg était bien en vue.

Dans un fil triste sur Twitter, l’écrivain de Battleborn, Aaron Linde, a déploré l’arrêt imminent, notant qu’un développeur de jeux consacrés des centaines d’heures de sa vie à la création cessera tout simplement d’exister dans son intégralité. Les pensées de Linde représentent une réalité humaine pour la plupart des jeux modernes. Alors que jadis les jeux d’aujourd’hui n’étaient que les « sorties rétro » de demain, les titres Always-Online tels que Battleborn se vaporiseront essentiellement, destinés à être rappelés dans les livres d’histoire et dans les souvenirs de ceux qui les ont vécus.

Pour ce que ça vaut, je pensais que Battleborn avait une excellente liste de personnages, intelligemment conçus et débordant de personnalité. Mais je me souviens aussi à quel point les semaines qui ont précédé son lancement étaient inquiétantes, avec la réalité imminente qu’Overwatch était un titre trop hype à surmonter. En fin de compte, Overwatch était le meilleur jeu, mais cela ne signifie pas que Battleborn méritait un destin aussi dur qu’il l’a reçu. Quoi qu’il en soit, je doute fort que Battleborn soit jamais vraiment « oublié » dans les annales du jeu. À l’ère d’Internet, tout vit pour toujours.