Nous espérons qu’ils parviendront à une résolution qui honorera au mieux l’héritage de Toriyama.
Il y a des nouvelles choquantes sur l’avenir de Dragon Ball tout droit sorti du Japon.
Le dernier numéro de Weekly Toyo Keizai contient un article sur un conflit concernant les droits de la franchise de manga, d’anime et de jeux vidéo, écrit par Soichiro Morito et traduit par SupaChronicles sur Twitter.
Nous nous appuyons essentiellement sur SupaChronicles pour l’exactitude de ce rapport, qui est lui-même basé sur des informations privilégiées non vérifiées. Espérons que les entreprises concernées partageront une mise à jour avec le public.
Akio Iyoku était un ancien rédacteur en chef de V Jump et, à ce titre, a travaillé avec Akira Toriyama pour réaliser Dragon Ballainsi que ses autres mangas. Cela n’inclut pas le travail qu’il a fait pour les jeux vidéo originaux, tels que Dragon Quest. L’éditeur de V Jump est lui-même un grand conglomérat japonais nommé Shueisha, et en 2016, Shueisha l’a nommé directeur général de Dragon Ball Chambre, la division en charge des travaux de Toriyama.
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Mais tout n’allait pas bien dans l’entreprise. Un initié de Shueisha a déclaré à Morito :
« Sans consulter ses supérieurs, M. Iyoku a décidé unilatéralement de faire une adaptation cinématographique de « SAND LAND » de Toriyama-sensei. Il s’est toujours efforcé de servir l’auteur, pour le meilleur et pour le pire. Dans le même temps, les sociétés de production d’anime et les chaînes de télévision lui reprochaient son attitude condescendante. »
Iyoku n’a pas non plus donné suite aux initiatives visant à Dragon Ball au métavers et à l’IA. C’est quelque chose pour lequel nous, les fans, devrions certainement être reconnaissants, mais cela ne l’a pas rendu populaire auprès de la direction de Shueisha. Iyoku a été réaffecté au département commercial en conséquence.
Iyoku était visiblement mécontent de cette situation et il quitta Shueisha en mai 2023. Toriyama s’est alors rangé du côté d’Iyoku, faisant de lui son représentant officiel pour parler à Shueisha. Iyoku a également fondé sa propre entreprise pour gérer désormais les affaires de Toriyama de manière indépendante. Il est tout à fait approprié qu’Iyoku nomme la nouvelle société Capsule Corporaton Tokyo.
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« Toriyama-sensei était également mécontent du départ d’Iyoku, car c’était lui qui avait le plus confiance. Le président de Shueisha, Marue Horiuchi, s’est même rendu directement à la résidence de Toriyama dans la préfecture d’Aichi, mais il n’a pas réussi à le persuader de rester. »
Shueisha avait donc des problèmes avec Toriyama et devait gérer l’employé qu’ils venaient de licencier. Bandai Namco vendait les bandes dessinées de Toriyama sous licence pour des jeux vidéo comme le prochain Dragon Ball : Étincelle ! ZÉROet ils se retrouvent désormais pris au milieu de tout cela. Un initié de la société de jeux vidéo a alors déclaré à Morito :
« Les réunions sur Dragon Ball étaient organisées de manière très vague, avec « toutes les parties concernées » invitées, ce qui incluait subtilement les représentants d’Iyoku et de Shueisha, rendant la coordination extrêmement stressante. »
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Malheureusement, Toriyama est décédé en mars dernier avant que tout soit réglé. Certains dirigeants du secteur espèrent désormais que la consultation de la famille mettra fin au conflit.
C’est vraiment dommage que Toriyama soit décédé subitement, pour sa famille et ses fans. Mais il semble désormais que son propre travail soit également en danger à cause de cela. Nous ne pouvons qu’espérer que les parties concernées parviendront à trouver une solution, non seulement parce que les fans veulent continuer à recevoir plus de médias sur Dragon Ball, mais aussi parce que poursuivre les travaux de Toriyama serait la meilleure façon d’honorer son héritage.