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700 salariés d’Ubisoft en grève en France, sur leurs différents sites

700 salariés d'Ubisoft en grève en France, sur leurs différents sites

Nous ne pensons cependant pas que les actionnaires et les salariés d’Ubisoft soient sur la même longueur d’onde.

Les salariés d’Ubisoft se sont officiellement mis en grève dans toute la France.

Comme le rapporte le journal français Le Monde, 700 salariés ont rejoint la grève, dont 100 personnes sur leur site parisien et 50 personnes à Montpellier. Les sites d’Annecy et de Lyon comptent également des salariés en grève.

Les travailleurs d’Ubisoft en France sont représentés par une organisation syndicale appelée STJV (Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo). Ils ont annoncé leur intention de tenir cette grève il y a trois semaines, dans un communiqué du 26 septembre dernier.

Citant directement le communiqué de presse du STJV :

« La direction vient d’annoncer sa décision d’imposer un retour au bureau à raison de 3 jours par semaine pour tous les salariés. Cette annonce a été faite sans aucune justification tangible ni aucune consultation des représentants des travailleurs.

Après plus de cinq années de travail efficace dans le contexte actuel du travail à distance, nombre de nos collègues ont construit ou reconstruit leur vie (vie de famille, logement, parentalité, etc.) et ne peuvent tout simplement pas revenir aux conditions de travail d’avant. Notre employeur le sait parfaitement. La conséquence de sa décision sera la perte d’emploi de nos collègues, la désorganisation de nombreux projets de jeux et l’augmentation drastique des risques psychosociaux pour ceux qui restent.

Cette décision est annoncée immédiatement après l’échec des négociations sur l’intéressement. Exactement comme les précédentes négociations salariales : les propositions de la direction étaient inacceptables, le calendrier des négociations était épouvantable et la direction était sourde aux propositions des différents représentants du personnel.

Nous partageons également une photo des piquets eux-mêmes, prise par le STVJ et partagée sur son Twitter.

Il semble que ce ne soit qu’un problème de plus qui touche la direction d’Ubisoft, qui est déjà aux prises avec des actionnaires mécontents qui souhaitent que les Guillemots quittent l’entreprise. Mais il ne faut pas oublier que les salariés et les actionnaires d’Ubisoft ne sont pas forcément du même côté.

Il est vrai qu’ils peuvent s’aligner sur de nombreux points dans cette situation. De toute évidence, ils sont tous deux mécontents des Guillemots et de la structure de direction d’Ubisoft. Ils ont également le sentiment qu’Ubisoft ne fait pas ce qu’ils attendent d’eux.

Mais en fin de compte, les actionnaires se soucient d’eux-mêmes et de leurs bénéfices. Bien qu’ils disent vouloir que les développeurs d’Ubisoft puissent continuer à créer de bons jeux, ils ont également recommandé qu’Ubisoft passe par une reconsolidation, double langage pour dire qu’ils pensent qu’Ubisoft devrait également licencier les développeurs.

Cela dit, il n’est pas tout à fait vrai que les développeurs de jeux ont toujours raison. Il existe un exemple malheureux et bien connu d’un projet de jeu vidéo peu judicieux sorti cette année, mais qui aurait dû être annulé.

En fin de compte, nous savons qu’aucun de ces partis ne souhaite perdre Ubisoft. Un Ubisoft qui crée avec succès des jeux populaires et très vendus, c’est ce que l’industrie connaissait autrefois, et c’est ce à quoi ils veulent tous revenir. Il n’existe pas de consensus sur la manière dont cela se produira pour le moment, mais les événements semblent converger vers une solution qui sera imposée à l’une de ces parties, qu’elle le veuille ou non.

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